Les français de tous âges, salariés du public comme du privé, se sont mobilisés en masse le jeudi 19 janvier dernier. Jusqu’à 2 millions de personnes dans les rues selon les syndicats, plutôt 1,2 d’après le gouvernement. Au-delà du jeu habituel des décomptes partisans, ce sont des chiffres conséquents, qui traduisent l’impopularité du projet de réforme porté par Emmanuel Macron.
Ce premier coup de semonce n’a pour le moment conduit qu’à quelques ajustements à la marge. Par exemple, adoucir un peu l’effet sur les premières générations qui seraient touchées par l’allongement de la durée de cotisation. Fondamentalement, le projet n’a pas été remis en question, notamment sur le recul de l’âge légal de 62 à 64 ans, et les critiques sur l’injustice sociale sous-jacente au projet de réforme restent d’actualité.
L’intersyndicale reste unie et appelle de nouveau à la mobilisation nationale le mardi 31 janvier.
S’il n’est pas facile de comptabiliser le nombre exact de grévistes dans les entreprises privées, nous savons qu’un certain nombre de Lectrasiens ont fait partie de la mobilisation. Soit en se déclarant grévistes, soit en posant un jour de congé afin d’aller manifester. Rappelons-le, tous les salariés de Lectra sont en droit de se mettre en grève mardi, sans préavis particulier.
Nous appelons nos sympathisants, et tous les salariés qui le souhaitent, à nous rejoindre dans le cortège de la Cfdt.
A Bordeaux, le rendez-vous est fixé cette fois place des Quinconces, à 12h.