Dès le mardi 17 mars l’activité sur le site de Cestas semble comme suspendue. Les parkings sont vides, certains bâtiments sont éteints. Pourtant ils sont présents, les salariés de l’usine, inquiets de côtoyer des collègues potentiellement contagieux, inquiets à l’idée que leur travail les mette en contact avec ce virus. Mais ils sont là car Lectra leur dit qu’elle a besoin d’eux pour continuer à faire vivre son économie.
Et comme l’entreprise a besoin d’eux, elle doit leur permettre de travailler sereinement, en sécurité. Pour le CSE et dans la confusion ambiante, c’est la première des priorités. Les membres de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) dès les premiers jours recueille les craintes, les angoisses. En collaboration avec les ressources humaines, le service de santé et de l’équipe facility management les moyens sont progressivement mis en place. Il faut organiser l’activité, rappeler les règles d’hygiène, désinfecter régulièrement les locaux… Il s’agit de mettre en place l’ensemble des mesures garantissant la santé et la sécurité des salariés restant sur place.
L’urgence est réelle, parfois en contradiction avec les difficultés matérielles (difficultés d’approvisionnement…).
Au jour le jour les méthodes de travail s’affinent, la pression des premiers jours redescend mais l’ambiance n’est pas comme d’habitude, l’efficience non plus, et c’est bien normal… mais le travail continue. L’entreprise doit, et devra se montrer reconnaissante vis-à-vis de ces salariés, Daniel Harari paraît être sensible à cette question.
A vous chers collègues qui êtes toujours sur site : continuez de respecter les gestes barrière et les règles mises en place pour votre sécurité, et un grand MERCI de la part de l’ensemble des salariés de Lectra !
Protégez-vous.