La situation sanitaire actuelle a comme conséquence de réduire largement l’activité des clients de Lectra. Notre chiffre d’affaire a baissé de manière importante, notre activité aussi.Conséquence de la période de confinement, les salariés de Lectra avaient au 1er avril 6200 jours de congés à solder d’ici fin mai. Logiquement un nombre important de congés auraient dû basculer sur le CET : contre-productif tant sur nos frais que notre niveau d’activité.
La Cfdt a signé deux accords afin de permettre à l’entreprise de réduire ses coûts, et d’ajuster sa capacité d’activité :
- Le premier accord gèle la capacité d’épargner des jours de congés sur le CET pour 18 mois. Pour 2020 nous estimons son impact à 3000 jours, pour une économie de 1M€.
- Le second accord fixe les modalités de la pose des congés que tout salarié doit solder, en créant des points de passage, afin d’aider les managers à cadencer la prise des congés. La période « normale » a été étendue à fin juin afin de mieux prendre en compte la situation actuelle.
D’autres mesures ouvertes par les dernières ordonnances n’ont pas été envisagée (imposer la date des congés, recourir aux jours épargnés sur le CET). Des entreprises de la métallurgie et de la région y ont pourtant déjà recours.
Il est à noter que le niveau très élevé de notre trésorerie donne à Lectra les moyens de préserver l’emploi, à court et moyen terme. C’est ainsi que Daniel Harari apprécie les choses, nous assurant que Lectra n’aurait pas recours au chômage partiel pour 2020.
Cet effort, notre effort, contribue à un ensemble de mesures que Lectra a engagé depuis plusieurs semaines afin de réduire nos coûts. Il nous a semblé responsable de l’accompagner de notre accord.